Mirepoix-sur-Tarn

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Mirepoix-sur-Tarn
Mirepoix-sur-Tarn
La mairie.
Blason de Mirepoix-sur-Tarn
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes Val'Aïgo
Maire
Mandat
Sonia Blanchard Essner
2020-2026
Code postal 31340
Code commune 31346
Démographie
Gentilé Mirapissiens, Mirapissiennes
Population
municipale
1 123 hab. (2021 en augmentation de 15,77 % par rapport à 2015)
Densité 206 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 48′ 51″ nord, 1° 34′ 20″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 221 m
Superficie 5,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villemur-sur-Tarn
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Mirepoix-sur-Tarn
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Mirepoix-sur-Tarn
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Mirepoix-sur-Tarn
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Mirepoix-sur-Tarn
Liens
Site web mirepoixsurtarn.fr

Mirepoix-sur-Tarn est une commune française située dans le sud-ouest de la France, dans le nord-est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays Montalbanais, un territoire aux confins des anciennes provinces du Rouergue, de la Guyenne et du Languedoc et correspondant à la partie méridionale du Bas Quercy. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Palmola, le Crève-Cor, le ruisseau de Lauzat et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Mirepoix-sur-Tarn est une commune rurale qui compte 1 123 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Mirapissiens ou Mirapissiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Mirepoix-sur-Tarn se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 25 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 8 km de Villemur-sur-Tarn[2], bureau centralisateur du canton de Villemur-sur-Tarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bessières[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : La Magdelaine-sur-Tarn (2,3 km), Layrac-sur-Tarn (2,6 km), Bessières (3,1 km), Bondigoux (3,9 km), Roquemaure (4,2 km), Villematier (5,3 km), Montjoire (5,7 km), Montvalen (5,9 km).

Sur le plan historique et culturel, Mirepoix-sur-Tarn fait partie du pays Montalbanais, un territoire aux confins des anciennes provinces du Rouergue, de la Guyenne et du Languedoc et correspondant à la partie méridionale du Bas Quercy[4].

Mirepoix-sur-Tarn est limitrophe de cinq autres communes dont deux dans le département du Tarn. Les communes limitrophes sont Montvalen, Roquemaure, Bessières, Layrac-sur-Tarn et La Magdelaine-sur-Tarn.

Communes limitrophes de Mirepoix-sur-Tarn[5]
Montvalen
(Tarn)
Layrac-sur-Tarn Mirepoix-sur-Tarn[5] Roquemaure
(Tarn)
La Magdelaine-sur-Tarn Bessières

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 546 hectares ; son altitude varie de 85 à 221 m[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Mirepoix-sur-Tarn.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Palmola, le Crève-Cor, le ruisseau de Lauzat, le ruisseau de Saute-Gous et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.

Le ruisseau de Palmola, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Montastruc-la-Conseillère et s'écoule vers le nord. Il se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[9].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 746 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blagnac à 24 km à vol d'oiseau[12], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[17], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[19] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[20].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mirepoix-sur-Tarn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[I 2],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,8 %), zones urbanisées (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), forêts (4,9 %), eaux continentales[Note 6] (1,6 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

L'ensemble des habitations et des activités humaines se concentrent dans le centre du village, situé en bordure du Tarn, dans l'extrême sud du territoire communal. Le reste du territoire est très peu dense : il n'y a que quelques habitations éparpillées sur la route de Montvalen. Le centre-village s'étend de plus en plus, notamment en direction de Villemur et de Layrac, avec l'apparition de lotissements.

Logement[modifier | modifier le code]

En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 403, alors qu'il était de 293 en 2009[I 5].

Parmi ces logements, 89,5 % étaient des résidences principales, 1,9 % des résidences secondaires et 8,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,3 % des appartements.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 81,3 %, en baisse par rapport à 2009 (88,5 %). La commune compte 24 logements HLM loué vide en 2014, alors qu'elle n'en comptait aucun en 2009.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès par l'autoroute A68 (sortie no 4 direction Bessières, Buzet-sur-Tarn) et la route départementale RD 630 (ancienne RN 630, reliant Montauban à Castres), ainsi que par le train en gare de Buzet - Roquesérière.

La ligne express Hop!304 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la station Balma - Gramont du métro de Toulouse, la ligne 355 relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse ou à la station Borderouge depuis Villemur-sur-Tarn, et la ligne 375 relie la commune au lycée de Fronton depuis Buzet-sur-Tarn.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Mirepoix-sur-Tarn est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Palmola. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[26],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mirepoix-sur-Tarn.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 400 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 400 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Composée du verbe occitan mirar « regarder, guetter » et de l'occitan peis « poisson », c'est-à-dire mira peis « (lieu d'où on peut) regarder les poissons » > *Mirapeis, francisé par la suite en Mirepoix.

Histoire[modifier | modifier le code]

Dans les années 1840, le village compte environ 530 habitants[29].

En juillet 1896, la commune demande l’autorisation de s'appeler Mirepoix-sur-Tarn pour optimiser le bon fonctionnement des services postaux[30].

En février/mars 1898 le Mirepoix de Haute-Garonne prend le nom de Mirepox-sur-Tarn par décret[31].

La commune compte environ 425 habitants en 1898[32].

Le , le pont suspendu de Mirepoix-sur-Tarn s'effondre lors du passage d'un poids-lourd de plus de 51 tonnes[33], soit en très nette surcharge par rapport à la limite de 19 tonnes que pouvait supporter l'ouvrage : la catastrophe précipite le camion dans le Tarn ainsi qu’une autre voiture engagée sur le pont, entraînant la mort du chauffeur du poids-lourd et d’une adolescente de 15 ans, passagère de la voiture[34],[35].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Mirepoix-sur-Tarn

Son blasonnement est : D'or à la croix latine haussée et alésée d'azur.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[36],[37].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la Cinquième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes de Val'Aïgo et du canton de Villemur-sur-Tarn.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1848 1855 Jean Chaubard    
1855   David Maury    
1856 1877 Jean Bila    
1878 1911 Célestin Calmel Rad. Cultivateur
Conseiller général de Villemur-sur-Tarn (1907 → 1913)
Conseiller d'arrondissement (1898 → 1907)
Jean Marty    
1923 Jules Vernhes    
1939 Jean-Ernest Richard    
Les données manquantes sont à compléter.
Jean-Ernest Richard    
Jean-Michel Richard    

(démission)
Francis Reynes    
Éric Oget MR Gérant de société
En cours Sonia Blanchard-Essner   Juriste en droit public

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

En 2021, la commune comptait 1 123 habitants[Note 7], en augmentation de 15,77 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
522525485510527421520520520
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
536504470438442467417430425
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
404400354282283283270269303
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3393403423994765376627121 001
2021 - - - - - - - -
1 123--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[42] 1975[42] 1982[42] 1990[42] 1999[42] 2006[43] 2009[44] 2013[45]
Rang de la commune dans le département 255 233 205 203 198 197 199 174
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement[modifier | modifier le code]

Mirepoix-sur-Tarn fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune par une école maternelle[46], et une école élémentaire[47],[48].

Santé[modifier | modifier le code]

La commune dispose d’un centre communal d’action sociale (CCAS).

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Salle des fêtes, comité des fêtes,

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Tennis, chasse, pétanque, centre de loisirs, pêche, cyclisme, randonnée pédestre,

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 428 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 140 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 140 [I 6] (23 140  dans le département[I 7]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 6,9 % 7 % 9,6 %
Département[I 9] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 664 personnes, parmi lesquelles on compte 83,6 % d'actifs (74 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 16,4 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 130 emplois en 2018, contre 99 en 2013 et 84 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 494, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 72 %[I 12].

Sur ces 494 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 77 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 87,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,4 % les transports en commun, 3,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

67 établissements[Note 10] sont implantés à Mirepoix-sur-Tarn au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 67 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
2 3 % (5,7 %)
Construction 18 26,9 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
16 23,9 % (25,9 %)
Information et communication 3 4,5 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 2 3 % (3,8 %)
Activités immobilières 1 1,5 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 16,4 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
8 11,9 % (16,6 %)
Autres activités de services 6 9 % (7,9 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,9 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 67 entreprises implantées à Mirepoix-sur-Tarn), contre 12 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[49] :

  • Ohweb, conseil en systèmes et logiciels informatiques (152 k€)
  • EURL Jezequel, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (150 k€)
  • Musilog, tierce maintenance de systèmes et d'applications informatiques (50 k€)
  • DL Menuiseries & Stores, travaux de menuiserie bois et PVC (34 k€)

L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place très importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine.

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 13 9 7 6
SAU[Note 12] (ha) 308 294 337 367

La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (13 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 367 ha[52],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Sainte-Julitte-et-Saint-Cyr.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Mirepoix-sur-Tarn » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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